Lusiné

Auteur réalisateur : Arnaud Khayadjanian
Co scénariste : Vincent Germain
Co scénariste : Vincent Germain
Synopsis : De nos jours, en Arménie. Lusiné, 7 ans, entretient une relation fusionnelle avec son grand-frère. Mais quand ce dernier doit partir pour le front, Lusiné est prête à tout pour empêcher qu’ils soient séparés.
Un mot du réalisateur : En juillet 2018, à Erevan, je me suis lié d’amitié avec Davit, un jeune arménien qui s’apprêtait à faire son service militaire. En le côtoyant durant les trois jours précédant son départ, j’ai pu mesurer la dimension symbolique et la charge émotionnelle que représente ce moment charnière dans la vie des jeunes arméniens et de leurs proches. J’ai profité de cette relation privilégiée pour documenter son expérience, une matière qui a inspiré ce projet de court-métrage : LUSINÉ.
Quand la guerre est évoquée par le prisme de l’enfance, elle prend une toute autre dimension, loin du monde rationnel des adultes, grâce à l’imaginaire enfantin. Le regard qu’un enfant pose sur la mort, nécessairement teinté d’innocence, est malgré tout suffisamment concret pour faire naitre la peur. Cette peur viscérale, c’est celle que Lusiné ressent à l’égard de son grand frère Sevak. J’ai le sentiment que le départ de son frère à l’armée, est également un rite de passage pour cette fillette. Sa transition de l’enfance à l’adolescence est radicalement accélérée par cette expérience. C’est ce moment de fragilité – temps suspendu – que je souhaite capter, dans Lusiné, en épousant un point de vue féminin pour raconter un rite de passage connoté «masculin».
Un mot du réalisateur : En juillet 2018, à Erevan, je me suis lié d’amitié avec Davit, un jeune arménien qui s’apprêtait à faire son service militaire. En le côtoyant durant les trois jours précédant son départ, j’ai pu mesurer la dimension symbolique et la charge émotionnelle que représente ce moment charnière dans la vie des jeunes arméniens et de leurs proches. J’ai profité de cette relation privilégiée pour documenter son expérience, une matière qui a inspiré ce projet de court-métrage : LUSINÉ.
Quand la guerre est évoquée par le prisme de l’enfance, elle prend une toute autre dimension, loin du monde rationnel des adultes, grâce à l’imaginaire enfantin. Le regard qu’un enfant pose sur la mort, nécessairement teinté d’innocence, est malgré tout suffisamment concret pour faire naitre la peur. Cette peur viscérale, c’est celle que Lusiné ressent à l’égard de son grand frère Sevak. J’ai le sentiment que le départ de son frère à l’armée, est également un rite de passage pour cette fillette. Sa transition de l’enfance à l’adolescence est radicalement accélérée par cette expérience. C’est ce moment de fragilité – temps suspendu – que je souhaite capter, dans Lusiné, en épousant un point de vue féminin pour raconter un rite de passage connoté «masculin».