Ici s’achève le monde connu

Auteure réalisatrice : Anne-Sophie Nanki

Financements : CNC - Aide sélective pour les oeuvres cinématographiques intéressant les cultures d’outre mer, Fonds Images de la diversité, Aide avant réalisation court-métrage / Aide à la production de la Région Guadeloupe / Pré-achat de France 2

Co-producteur : Black Moon Films

Durée : 25 minutes

Festivals : Rhodes Island International Film Festival 2022 - Grand Prize - Best Director,
TTFF Trinidad and Tobago Film Festival 2022 - Honorable Mention of the Jury,
Festival Court Derrière, La Réunion 2022 - Prix Makandal - Jury Lycéens,
Cinéstar International Film Festival, Guadeloupe 2022 - Prix du Jury & Prix du meilleur court-métrage,
Cinémartinique 2022 - Prix Révélation Canal Plus & Prix du Jury, court-métrage,
Festival Monde en Vues, Guadeloupe 2022 - Prix du Jury Lycéen & Prix de la Fiction Air Caraïbes & Grand Prix Alliance Ciné Caraïbes,
FIFP Festival international du film panafricain, Cannes 2022 - Prix du meilleur court-métrage fiction,
Festival la toile des palmistes, Cayenne 2022 - Prix Révélation Canal Plus,
Festival Tous Court Aix en Provence 2022 - Prix Unifrance International,
Prix France Télévisons du Court-Métrage au festival de Clermont-Ferrand 2023 - Mention Spéciale du Jury,
Festival Nouveaux Regards, Guadeloupe 2023 - Prix Révélation Canal plus,
FIFAM Festival International du Film d’Amiens 2022
Ouaga Côté Court 2022
Festival Nouveaux Regards, Guadeloupe 2023

Synopsis : 1645. Guadeloupe. Ibátali, indigène Kalinago épouse d’un colon français, entraîne Olaudah, captif africain en fuite, dans un périple où il peut perdre la liberté et la vie. Elle est prête à le sacrifier pour sauver sa peau. Mais leurs blessures les rapprochent. Cela suffira-t-il pour qu’ils deviennent autre chose que ce que la colonisation a décidé qu’ils seraient : une sauvage à exterminer, un Africain à esclavagiser ?

Un mot de la réalisatrice : J’ai écrit cette histoire pour porter un regard différent sur les premiers temps de la présence françaises aux Antilles, en proposer un contre-récit méconnu. En Guadeloupe, dont je suis originaire, les Kalinagos, nation indigène qui peuplait les Petites Antilles, ont disparu. Exterminés.
J’ai voulu me pencher sur le sort de ces oubliés, raconter les conséquences de la colonisation et de l’esclavage dans l’intimité de la chair, des affects, des subjectivités, des familles aussi, avec une attention particulière portée aux corps des femmes, entravés, violés, mutilés vivants, marchandés.