Le Million Stoléru
Auteur réalisateur : Léo Deschênes
Synopsis : 1978. Juan, immigré espagnol, est éboueur dans une bourgade de province. Petite célébrité locale, il a été invité à petit-déjeuner à l’Élysée avec le Président Giscard d’Estaing quatre années auparavant. Mais quand ce dernier met en place le million Stoléru, 10 000 francs destinés à chaque travailleur immigré rentrant dans son pays d’origine, Juan le vit comme une rupture et une humiliation, en même temps qu’une promesse de refaire sa vie ailleurs…
Un mot du réalisateur : S’il me paraît essentiel d’aborder le rapport de la société française aux migrants à travers le prisme historique, c’est que ce pas de recul peut nous permettre de mieux le comprendre. Il est clair que nous vivons aujourd’hui une crise profonde dans cette relation, dont les victimes sont principalement issues des vagues d’immigrations maghrébines et d’Afrique subsaharienne.
Il est important de nous remémorer que cette crise a également eu lieu dans le passé, sous d’autres formes et au détriment de personnes issues de vagues migratoires précédentes. Alors qu’aujourd’hui, plus que jamais, l’extrême droite xénophobe progresse dans les urnes comme dans les discours, il me semble urgent de mettre en avant ce type de récit pour nous alerter sur la dimension tragiquement cyclique de notre histoire.
Un mot du réalisateur : S’il me paraît essentiel d’aborder le rapport de la société française aux migrants à travers le prisme historique, c’est que ce pas de recul peut nous permettre de mieux le comprendre. Il est clair que nous vivons aujourd’hui une crise profonde dans cette relation, dont les victimes sont principalement issues des vagues d’immigrations maghrébines et d’Afrique subsaharienne.
Il est important de nous remémorer que cette crise a également eu lieu dans le passé, sous d’autres formes et au détriment de personnes issues de vagues migratoires précédentes. Alors qu’aujourd’hui, plus que jamais, l’extrême droite xénophobe progresse dans les urnes comme dans les discours, il me semble urgent de mettre en avant ce type de récit pour nous alerter sur la dimension tragiquement cyclique de notre histoire.