Les Fourmis

Synopsis : Paul dans sa vie a eu quatre enfants. Quatre fils. Ce fut un père un peu à l’ancienne, vraiment exigeant, sur les valeurs par exemple. Comme il les a beaucoup filmé, du berceau aux bancs de la fac, il est temps de regarder les choses en face : ils ne l’ont pas beaucoup écouté, ils n’en ont fait qu’à leur tête. Et Paul va peu à peu découvrir que c’est tant mieux. Que la famille n’est pas qu’un lieu où on projette, où on transmet, où on reproduit. C’est aussi un lieu où on rencontre.

Un mot du réalisateur : Filmeur compulsif, je n’ai rien raté de l’enfance de mes enfants. Comme beaucoup de parents, je les ai mitraillés. Mais en cinéaste, ce ne furent pas que des photos ou des vidéos, ce furent 4 courts métrages. Certes autoproduits, pas ou très peu distribués, mais tout de même construits, avec à chaque fois, une problématique.
Le film unique racontera que la paternité traditionnelle a pris du plomb dans l’aile, et que c’est tant mieux. Que nos enfants ne sont pas nos enfants. Que c’est au sein de la famille, au sein d’un système qui pense célébrer la reproduction du même, que l’on peut faire de belles rencontres de l’Autre.